Le meilleur allié de la femme

Douleur en urinant, envies fréquentes d’aller aux toilettes et, dans certains cas, fièvre… Ces signes sont fréquents lorsque des bactéries pathogènes pénètrent dans le système urinaire, affectant principalement la vessie et l’urètre. 

Bien que le système urinaire soit conçu pour tenir ces agents pathogènes à distance, ses défenses sont parfois défaillantes. Dans ce cas, les bactéries peuvent se renforcer et causer des inconforts urinaires. 

Certaines mesures préventives peuvent aider à réduire le risque :

• Boire suffisamment d’eau chaque jour pour diluer l’urine et assurer des mictions fréquentes.
• Maintenir une bonne hygiène, en particulier après les rapports sexuels et pendant les périodes menstruelles.
• Éviter les douches vaginales et les produits irritants tels que certains savons intimes.

Le syndrome prémenstruel (SPM) est fréquent chez les femmes pendant la phase lutéale du cycle menstruel, c’est-à-dire la phase qui commence juste après l’ovulation et se termine avec l’apparition des règles. Il se caractérise par une série de signes physiques, émotionnels et comportementaux dont l’intensité et le type peuvent varier d’une femme à l’autre. 

Les inconforts principaux sont les sautes d’humeur, les ballonnements, les maux de tête ou encore la fatigue, signes qui peuvent affecter considérablement la vie quotidienne de nombreuses femmes.

L’équilibre du microbiote est crucial pour la santé vaginale et peut être affecté par divers facteurs, y tels que les antibiotiques, les changements hormonaux, les pratiques d’hygiène, le stress… En cas de déséquilibre de la flore vaginale, on peut ressentir des gênes, des douleurs, des démangeaisons, ou un inconfort avec les vêtements…

Un déséquilibre cutané peut être dû à plusieurs facteurs tels que des changements hormonaux, une alimentation inadéquate, le stress, et l’exposition environnementale à des polluants et au climat. De plus, l’utilisation excessive ou inappropriée de produits cosmétiques peut contribuer à ce déséquilibre.

Une peau déséquilibrée peut présenter :

• des zones sèches et d’autres brillantes
• une sensibilité accrue
• des rougeurs
• des imperfections
• un teint irrégulier

Ces signes peuvent varier considérablement d’une personne à l’autre.

Chaque jour, nous perdons entre 20 et 80 cheveux. Cette perte est plus importante aux changements de saison, notamment en automne. La durée de vie moyenne d’un cheveu est de 7 ans chez les femmes.
Le cycle de croissance du cheveu comporte trois phases :

• Phase anagène : phase de croissance qui peut durer entre 2 et 5 ans, avec le follicule pileux situé dans la partie inférieure de l’épiderme,
• Phase catagène : phase de transition qui dure entre 2 et 3 semaines. La partie la plus profonde du follicule pileux commence à se désintégrer.
• Phase télogène : phase de repos du follicule pileux, qui dure entre 6 et 7 mois. Durant cette phase, un nouveau cheveu commence à grandir et pousse le cheveu existant, provoquant sa chute. Ainsi commence un nouveau cycle de croissance.

La perte de cheveux affecte environ 70% de la population. Les causes susceptibles de favoriser la chute des cheveux sont variées, comme par exemple le stress, les chocs psychologiques, la grossesse ou certaines maladies.

La chute de cheveux chez les femmes est souvent liée à des fluctuations hormonales. Durant différentes étapes de leur vie comme la grossesse, le post-partum et la ménopause, les changements des niveaux d’hormones, telles que les œstrogènes, peuvent déclencher une perte de cheveux significative.

Avant la conception, durant la grossesse mais également après la naissance, la femme présente des besoins nutritionnels spécifiques afin de préserver son bien-être et soutenir la croissance du bébé.

Une alimentation variée et équilibrée est essentielle afin d’apporter les vitamines et minéraux  indispensables tels que les vitamines B et D, du fer ou de l’iode. La supplémentation micronutritionnelle peut également être associée pour garantir un apport adéquat.

L’arrivée d’un bébé entraine de nombreux chamboulements dans la vie des parents qu’il n’est parfois pas facile d’appréhender. A cela s’ajoute pour la maman une chute des taux d’hormones après l’accouchement qui peuvent impacter ses émotions.

Quelques conseils simples peuvent aider à vivre au mieux cette période du post-partum:

• Adopter une alimentation équilibrée
• Consommer des poissons gras riches en oméga 3 durant la grossesse. En effet, il existerait un lien entre les oméga 3 et la sérotonine, molécule régulatrice de l’humeur
• S’accorder du temps pour se reposer quand bébé dort
• Sortir faire une promenade avec son bébé pour s’aérer l’esprit
• S’entourer et échanger avec des personnes proches ou d’autres mamans

L’allaitement permet de favoriser un bon développement de l’enfant. La micronutrition peut être utile durant cette période en soutenant et favorisant la production de lait maternel ainsi qu’en apportant une supplémentation en nutriments essentiels pour la maman et le bébé.

Le fenouil est par exemple connu pour soutenir la production de lait maternel. L’origan aide également à maintenir la fonction normale des glandes mammaires.

La ménopause est un processus naturel dans la vie d’une femme qui marque la fin de l’activité des ovaires. Cette étape de vie se divise en réalité en 3 phases :

• La périménopause
  Pouvant durer entre 2 et 4 ans, cette phase se caractérise par une baisse progressive des hormones (œstrogène et progestérone) qui conduit à l’arrêt des cycles menstruels. C’est dans cette période que la femme voit son quotidien se transformer avec l’apparition de bouffées de chaleur, problèmes de sommeil, rétention d’eau ou encore chamboulements émotionnels…
• Ménopause
  Il s’agit en réalité d’un moment précis, et non d’une période. On dit qu’une femme est en ménopause un an après ses dernières règles. En France, la ménopause intervient entre 45 et 55 ans.
• Postménopause
  Par la suite, la femme entre dans la phase de postménopause où les changements du quotidien diminuent voire disparaissent.

Lors de la phase de périménopause, 87% des femmes éprouvent des changements dans leur vie quotidienne, liés aux modifications hormonales. Et cela est parfaitement normal!
Les cycles menstruels sont tout d’abord moins réguliers. Des bouffées de chaleurs ou des sueurs nocturnes sont souvent ressentis. Les changements d’ordre émotionnel sont également fréquents avec des sautes d’humeur ou plus d’irritabilité. Certaines femmes voient également leur poids fluctuer, cela étant souvent lié à de la rétention d’eau, phénomène exacerbé par les changements hormonaux. D’autres modifications comme la sécheresse vaginale ou des problèmes de sommeil peuvent également se faire sentir.

Ces modifications s’atténuent voire disparaissent une fois l’étape de ménopause passée. Le nombre et l’intensité des signes peuvent varier d’une femme à l’autre. N’hésitez pas à parler à un professionnel de santé pour obtenir des conseils personnalisés si vous en ressentez le besoin.

Pendant la ménopause, les besoins de la femme évoluent face aux modifications hormonales. Adopter une bonne hygiène de vie et prendre soin de soi permet de vivre sereinement cette nouvelle étape de vie:

• Adopter une alimentation équilibrée, riche en calcium et en vitamine D pour aider à maintenir la densité osseuse
• Pratiquer une activité physique régulière telle que la marche ou le yoga
• Échanger avec votre entourage ou un professionnel de santé si vous en ressentez le besoin. Certaines femmes n’osent pas en parler mais la ménopause ne devrait pas être un tabou!